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Le cannabis et le rendement au travail

  • Natacha Guilbault
  • 7 mars 2018
  • 2 min de lecture

Plusieurs personnes se posent des questions sur les effets de la consommation sur le rendement des employés à leur travail.


Au Québec, le cannabis est une des substances les plus consommées avec l’alcool et le tabac. Il semblerait qu’environ un travailleur sur dix surconsomme de l’alcool ou de la drogue. Plusieurs facteurs influencent le fait que les individus consomment au travail.


Pour commencer, les conditions de travail difficiles ont un impact sur la survenue de la toxicomanie chez certaines personnes. Des conditions qui demandent une vitesse de production très élevée, un horaire instable et des heures supplémentaires. Des mauvaises conditions de l’environnement comme une chaleur intense, du bruit, de la poussière ou la présence de produits chimiques peuvent être nocifs pour la santé des employés et les mener vers la consommation.

En outre, des mauvaises relations avec ses supérieurs et/ou avec ses collègues de travail ont une influence négative sur l’estime de soi de la personne, ce qui consiste en un facteur de risque qui peut mener vers la consommation. Dans un autre ordre d’idées, l’insécurité au niveau financier qui est vécue par les travailleurs peut les pousser à faire une surcharge de travail et donc à s’épuiser.


La drogue coûte cher aux milieux de travail, car le rendement de son personnel qui consomme est affecté. Les dernières statistiques en lien avec la productivité au travail datent de 1992. Celles-ci démontrent que la perte de productivité au Québec était estimée à 1.4 milliard de dollars. Le rendement des individus qui consomment serait de 30 % plus bas que la moyenne des employés. Ils sont d’ailleurs plus propices à réclamer des indemnités de maladie, soit trois fois plus que la moyenne des travailleurs. En outre, l’absentéisme des personnes ayant une problématique en lien avec l’alcool ou la drogues est sept fois plus élevé que la moyenne.


Les employeurs ont le devoir d’aider leurs employés qui vivent une problématiques de dépendance, afin qu’ils se soignent. Cela est écrit dans la jurisprudence liée à l’égalité et à la non-discrimination dans les chartes québécoise et canadienne.


Les employés ne sont pas portés à demander de l’aide face à leur consommation vis-à-vis leur employeur, souvent par peur d’être jugé et qu’un étiquette leur soit attribuée.


 
 
 

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